Aidons l'Afrique Ensemble a.s.b.l.
ALIDOU
Guétèba
SAWADOGO
président
de
l'AAAE
Association
Aidons
l'Afrique
Ensemble
"Ka mi yâa zoanga" (lorsqu'on est analphabète, on est aveugle),
proverbe burkinabé.
Les femmes se réunissent au Centre de Promotion pour se former à la coupe-couture et produire des tenues d'écoliers. Cela permet à un plus grand nombre d'enfants d'être scolarisés.
Le surplus de production alimente la caisse du centre (pérennité) et ouvre des micro-crédits aux femmes. Elles réalisent aussi sacs, nappes, robes, etc...
Les femmes partagent dans le Centre de Promotion d'Irim le matériel nécessaire à la fabrication de savon domestique, à partir des fruits du Neem et de l'huile de karité.
Le surplus de production alimente la caisse du centre (pérennité) et leur assure un petit revenu.
Les femmes s'initient dans le Centre de Promotion d'Irim à la teinture des tissus, grâce à des artisans qui leur transmettent leur savoir moyennant une rétribution.
Elles s'entraident pour réaliser des tissus artisanaux et des chemises colorées destinés à la vente (petit commerce au marché villageois).
Cavité creusée dans la latérite (247 m³), elle est pourvue d'une cheminée de ventilation et est recouverte d'un toit. Elle est conçue pour conserver mieux les réserves d'oignons ou de pommes de terre.
"Puits provençal" en Afrique de l'Ouest...
Jarre en terre cuite enfouie dans une maçonnerie en terre battue, remplie de terre humide (isolant et substrat de culture condimentaire).
Conserve de l'eau fraiche (pompe à calorie par évaporation) et protégée de la pollution bactérienne (mouches, bétail).
Construit en argile aux dimensions des marmites, il permet d'économiser le bois de chauffage cuisine (convection et inertie thermique) et de réduire les risques d'incendie.
Les animatrices de l'AAAE sensibilisent les femmes à implanter ce mode de cuisinière dans leur ménage.
Lors de chaque récolte, l'AAAE veille à stocker le produit de la récolte des champs collectifs dans les "greniers de sécurité".
Ces réserves sont revendues à prix "social" aux familles en période de "soudure" et en cas de disette. Cela contrecarre la spéculation sur les denrées alimentaires de 1ere nécessité.
Leur rôle de confort, hygiène, prévention est évident !
L'AAAE sensibilise pour vulgariser leur installation et leur usage....
Pour lutter contre les diarrhées et les parasitoses, il faut en installer dans chaque école, dans chaque bâtiment collectif, dans chaque quartier.
Accessible aux femmes, leur permettant de se créer une petite source de revenus (petit commerce, artisanat, par ex.). Les maris sont impliqués : ne pas détourner le crédit, ne pas dépenser les revenus, ne pas entraver le remboursement des petites mensualités, ne pas dilapider le fond de commerce !
Indispensable pour l'autonomie des villageois, il allège la pénible tâche des femmes et filles : piler le mil ou le sorgho.
Collectif et géré par un comité, le moulin assure un accès à toutes en pratiquant un prix "social".
Gérées par des comités supervisés par l'AAAE, elles sont financées par ses partenaires.
Elles produisent différentes variétés d'arbrisseaux (fruitiers, épineux, bois de chauffe, moringa, neeré et karité) mis à la disposition des adhérents pour reboiser quartiers, écoles, maraîchages, vergers, "forêts sacrées" protégées.
L'AAAE encourage les villageois à planter un manguier dans chaque jardin. Ses racines sont capables de chercher l'eau très profond (sans assécher le sol alentour), sa frondaison assure de l'ombre aux plantations,
L'eau manque dans beaucoup de villages : absence de puits, puits vétustes, puits taris, souillés, pompe en panne, etc...
L'AAAE essaie de répertorier les points d'eau à réhabiliter ou à créer pour répondre à une accessibilité soutenable des villageois à l'eau de boisson et d'arrosage. Et créer des comités pour une gestion pérenne du point d'eau.
Collectifs, ils sont gérés par des comités villageois, des groupes de femmes ou de parents d'élèves.
La production maraichère (oignons, tomates, haricots, choux, cucurbitacées) alimente les cantines scolaires ou les familles. Elle procure un petit revenu aux femmes lorsque les denrées peuvent être vendues au marché local.
Avec l'aide de bailleurs de fonds, construire et ouvrir dans chaque village un local où l'on enseignera la lecture, l'écriture et le calcul aux non-scolarisés et adultes analphabètes, hommes ou femmes.
La mangue est succulente et d'un bon apport nutritif. Elle arrive à maturité pendant la période de "soudure" (disette) !